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Il y a la copie. Le jour J. Le sujet qui tombe.
Mais avant cela, il y a le reste : les nuits plus courtes, les révisions qui débordent, les doutes qui s’installent. La pression monte — et c’est normal. C’est le signe que l’enjeu compte. La vraie question, ce n’est pas : comment éviter le stress ?
C’est : comment rester efficace et solide quand tout s’accélère ?
1. Organisez-vous pour éviter la panique
Le stress est souvent le produit du flou. Ne pas savoir par quoi commencer, craindre d’oublier, se sentir en retard sans savoir où. Une organisation claire est votre meilleur allié.
→ Planifiez vos semaines. Inutile de tout prévoir à la minute près, mais posez des repères claires.
Ce qu’il faut poser dès maintenant :
- Des repères hebdomadaires, pas à la minute près mais cohérents.
- Des priorités : d’abord les points faibles, ensuite les matières à fort coefficient.
- Une marge : pour encaisser un imprévu, une baisse de régime, un contretemps.
Votre planning ne doit pas être parfait. Il doit être rassurant et réaliste.
2. Corps et esprit, même combat
En période de concours, vous êtes votre propre outil de travail. Un outil émoussé ne performe pas.
- Dormez : le cerveau consolide la mémoire la nuit, pas sur les fiches.
- Mangez bien : pas besoin d’un régime parfait, mais évitez les pics de sucre ou les excès de café.
- Bougez : dix minutes de marche, quelques étirements, un peu de respiration — cela suffit parfois à réamorcer la machine.
Ce n’est pas du temps perdu, c’est du carburant.
3. Canalisez, au lieu de subir
La pression devient un problème quand elle vous échappe. Alors prenez les commandes.
- Respiration profonde, cohérence cardiaque, pleine conscience : ces techniques ne sont pas des gadgets, ce sont des leviers pour reprendre le contrôle.
- Verbaliser : quand ça déborde, mettez des mots. Parler à un camarade, à un proche, à un professeur, permet souvent de remettre les choses à leur juste place.
- Isolez-vous du bruit : Choisissez des moments pour recharger, au calme.
4. Apprenez à vous arrêter sans culpabiliser
Travailler non-stop vous mènera plus vite… à l’épuisement. En prépa, l’endurance est plus précieuse que le sprint
- Faites des pauses. Pas des pauses-réseaux, mais des pauses-réelles : une musique, un thé, une promenade.
- Quand la pression devient trop forte, osez vous arrêter pour de vrai. Une demi-journée off peut vous remettre sur les rails.
- Trouvez votre rythme : musique, marche, respiration… Chacun recharge à sa manière.
→ Ce n’est pas reculer, c’est recharger.
5. Le jour J, restez centré
À l’approche de l’épreuve, le mental prend le relais.
- Préparez vos affaires la veille,
- Arrivez en avance,
- Isolez-vous si nécessaire.
- Respirez,
- Et surtout visualisez votre réussite : entrez dans la salle en sachant ce que vous venez y faire. Et surtout, rappelez-vous que vous n’avez rien à prouver. Vous avez à exprimer ce que vous avez construit. Et c’est déjà beaucoup.
→ Ce sont des gestes simples, mais puissants.
Conclusion : Transformez la pression en levier de performance
La pression fait partie du parcours. Vous ne pourrez pas l’éliminer, mais vous pouvez apprendre à la canaliser. Les meilleurs candidats ne cherchent pas à fuir le stress : ils savent le transformer en concentration.
En soignant votre organisation, en respectant votre équilibre, et en vous préparant mentalement, vous construisez plus que des connaissances : vous développez une véritable capacité à tenir la distance. Et c’est cela qui fait la différence le jour du concours.
Chez eDukaty Prépa, nous formons nos élèves à cette exigence-là : tenir, performer, réussir.
